Phase 2 : Les rencontres exploratoires

Ce lundi 20, Nicolas stagiaire chez Improcarolo a assisté à un atelier effectué à la Mirec par Sophie, animatrice.

Il a souhaité interroger Monsieur Lequeux, responsable du projet.

Quelle est votre fonction au sein de votre institution ? 

Je suis responsable de projets orientés jeunes (table jeunes) de la Mirec.

En quoi l’impro vous a intéressé comme activité dans votre institution ?

C’est un appel à projet Mirec-Forem, bonne communication, plus confiance en soi = emploi.

Je travaille depuis 11 ans avec le public jeune, une des plus grosses problématiques des jeunes c’est la communication : « la communication dans son ensemble », « comment communiquer avec les employeurs ? », « comment communiquer entre eux dans une entreprise ? », « comment maintenir son  emploi en cas de conflit ? », « comment communiquer avec les institutions publiques ? » etc. Il fallait pour ce projet, travailler tous les aspects de la communication. Nous avons  choisi un public cible de 12 personnes qui était faiblement ouvert à la communication avec autrui, c’est pourquoi nous avons créé des gestions collectives traitant aussi bien du théâtre, que des entretiens filmés, que la création d’un journal télévisé, que l’improvisation ainsi que toutes les gestions collectives liées à la recherche d’emploi (cv, lettre de motivation, entretiens d’embauche, assertivité etc.).

L’improvisation est une technique importante pour nous parce que dans les entretiens d’embauche, par exemple: si on reste  bloqué sur une question, on se plante à toutes les autres questions, avoir un peu de talent d’improvisation c’est pouvoir rebondir sur le sujet et s’en sortir.

Pensez-vous que les participants ont aimé cette activité ?

Si nous avions proposé cet atelier au début de la formation, ils n’auraient pas aimé, c’était un peu trop tôt pour eux, ils avaient besoin de se connaître entre eux et avoir confiance. Je leur ai posé la question et ils m’ont répondu « oui ça va, ça nous plait », c’était plus simple maintenant vu que nous arrivons tout doucement à la fin de la formation. Le but ce n’est pas que ça leur plaise mais que ça leur serve.

Pourquoi avoir choisi Improcarolo ?

Parce que nous avions déjà travaillé avec eux, ils étaient déjà venus pour nous, en tant qu’outil de formation du personnel de la Mirec.  Nous avions apprécié leur approche en tant qu’équipe du personnel et nous avons pensé qu’ils pouvaient nous apporter un panel de compétences auquel nous n’aurions peut-être pas pensé lors de nos gestions collectives car nous sommes par moment trop focalisés sur le monde du travail et de l’insertion.  

Recommanderiez-vous Improcarolo à d’autres institutions ?

Si on la recommande nous même chez-nous pour nos candidats et que nous sommes prêts à investir dans le fait qu’ils viennent chez nous, bien évidemment nous les recommanderions.