Présentez-vous.

Je m’appelle Mélanie,  j’ai 33 ans, je travaille dans la communication dans un musée, j’ai fait du théâtre et un peu d’impro lors de mes études.

Depuis combien de temps pratiquez-vous de l’impro ?

J’ai fait 3 ans d’impro quand j’étais aux études mais je n’en ai plus fait depuis 15 ans, j’ai recommencé à 0, toujours bon de recommencer aux bases et redémarrer du bon pied.

Pourquoi avoir commencé l’impro ?

Je trouvais qu’il me manquait parfois de la répartie et j’avais également envie de mieux « rebondir » au théâtre si je venais à oublier mon texte.

J’ai recommencé pour éviter le coté académique (du théâtre) et c’est utile dans mon métier.

Qu’est-ce que l’improvisation ?

Je pense que l’impro comparé au théâtre, laisse beaucoup plus de places à une forme d’amusement puisque si on a une coupure, ou  si on s’arrête et  si on a envie de rire « c’est plus autorisé voire favorisé »

Quelle(s) compétence(s) faut-il maitriser pour faire de l’improvisation ?

Je pense qu’il faut de l’imagination, ne pas avoir trop peur du regard des autres, même si finalement l’impro peut aider à chasser ce problème-là. La créativité, l’envie de sortir de ses sentiers battus, de ne pas faire tout le temps la même chose, c’est redondant ! L’envie de se dépasser par rapport à une première créativité.

En quoi l’impro vous a t’il aidé ?

Je fais des visites guidées, le coté repartie, ne pas se laisser déstabiliser par des questions auxquelles on ne s’attend pas (même si on connait la « réponse »), «comment je vais répondre ? ».
Il y a une manière de construire avec beaucoup de logique sa réponse qu’on les connaisse ou qu’on les invente, c’est plus facile de répondre grâce à l’impro (tu retombes sur tes pieds).

Votre catégorie préférée ?

Répétitive,  on commence un phrase l’arbitre siffle,  tu es obligé de changer le mot de la phrase tout en continuant la construction. C’est dynamique et ça me plait.

Votre personnage préféré ?

Les personnages schizophrènes et colériques  sont mes préférés, un très bon expiatoire.

Votre pire catégorie ?

Je pense que c’est avec les accents, j’ai du mal avec ça.

Votre utopie par rapport à l’impro ?

Le rêve ultime serait de ne plus chercher mes mots, c’est facile de trouver l’idée de départ mais j’ai dû mal à tenir l’idée jusqu’au bout si c’est une impro de 3minutes dans l’état actuel je n’y arriverais pas. Le rêve ultime, assuré sur un match entier avec la même énergie et parvenir à faire du «bon» sur du long terme.

Que dire d’Improcarolo ?

Pour le moment, je suis assez étonnée du nombre de personnes qui y sont, c’est hyper chouette. Il y a tellement de gens avec des objectifs différents mais au final, on passe une bonne soirée (productive).

En participant aux coachings, on sent qu’il y a du bagage et un sérieux,  pour une ASBL c’est vraiment pas mal comme résultat, le professionnalisme est exemplaire. Quand on a une question, ils répondent rapidement et avec beaucoup de connaissances.

Pour le moment sérieux et dynamise seraient les 2 mots clés que j’ai en tête.